Ce dimanche fut pour moi l’occasion de renouer contact avec les berges de la belle canne en main cette fois ci après la séance de panneautage de février 2010.

Nous voila partis avec l’espoir des ouvertures précédentes dans la tête tout en sachant que depuis le début de la saison 2010 les reporting que j’ai sont guère porteurs de bonnes nouvelles. L’information à circulée sur les forums, en 2010 la donne est bien différente, les poissons sont à priori plus discrets.

Le petit crachin qui accompagne notre heure de voyage fait vibrer les pêcheurs que nous sommes, la pluie sur la Dordogne c’est un indice de qualité de la pêche.

Petit arrêt chez Maryse pour le café , le changement d’heure nous a transformé en pêcheurs matinaux.

Tranquillement nous faisons route vers le secteur à explorer quelques kilomètres plus bas dans la vallée. On s’équipe, on discute on se poste on attend, on attend et … rien non rien de rien exception faite de quelques gobages monstrueux malheureusement sporadiques.

Nous seront rejoints par hasard par Vincent des Mouches Guy Plas avec qui nous avons pas mal de coin de pêche en commun semble t-il :) ce sera l’occasion de parler pêche en regardant couler l’eau et de tenter de faire la synthèse de ce début de saison.

J’ai également profité de ces grands instants de calme pour tester la canne G-Loomis Experience dont je ferais un rapport détaillé dans ces pages.

Pour moi, l’eau est très froide cette année, Les débits sont très fluctuants et il y a des pics a plus de 300 M3 /s , dernier point à contrario du début de saison 2009 ou les mois de  février et mars avaient été chauds  cette année il neige encore sur le plateau comme ce fut le cas jeudi  25 mars 2010.

Ainsi suivant les chaleurs en journées les éclosions ce déclenchant elles sont plus ou moins fortes, mais le manque de régularité n’installe pas les poissons.

La saison 2010 des march brown ne sera donc pas pour sa première partie aussi pleine que les deux précédentes, mais elle est loin d’être finie les beaux jours d’avril nous réservent surement des surprises.

La pêche n’est pas une science exacte, elle demande des années de recul pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants, ce que l’ont croit acquis après plusieurs années d’essais et de test peut être remis en cause sans raison apparente pour le pêcheur. La rivière demande donc de rester humble d’observer et de compulser encore et encore de l’information.